samedi 29 novembre 2008

Soleil et mer

L'éternelle fuite
vers l'élément liquide
le retour vers les origines
en position fœtale
comme la recherche
de purification
salée
et pleine de lumière

dimanche 23 novembre 2008

Vagues

L'écume
Cette dentelle
Que flotte au-dessus des flots
Comme la semence
Que vient fertiliser
La mer stérile
C'est peut être ça l'amour
La dissolution
D'un être en son élément

mardi 18 novembre 2008

Vent ravageur

Laisser le vent m'emporter
Vers cet au-delà où tu vis
Me diluer dans les airs
Et m'approcher; tu souris.

Vent moi-même, t'emporter
T'enlacer, toi ma princesse
Dans ton quotidien de tristesse
Tempête des sens déclencher

M'insinuer entre soie et peau
Sentir ton parfum délicat
Fontaine, boire de ton eau

Et ensuite acalmie
Tendresse, moment divin
Poème à ma douce amie

Tristesse vue de Caen.

dimanche 16 novembre 2008

Que la lumière soit

La lune de désespoir brillait
Dans le ciel dit étoilé
Ronde et pleine de bonté
Regardait couleur de lait
Douce lune
Saveur de miel
Le regard tant égaré
Provocant vents et marées
Mère lune manque à l'appel
Ton amour, ton doux aimé
Est-il parti cet été?
Ou ce est-il suicidé?
Va avant que de nouveau gèle
Le chemin de ta pensée
Où glissant tôt est tombé
Ton cœur et ta vérité

samedi 15 novembre 2008

Cœurs de sable

Qu'importe le château
si la princesse
y vit triste
si dans les douves
les larmes de crocodile
n'émeuvent
que des Dieux imaginaires
qu'importe, que les murailles
soient friables
si ce sont celles de Massada
et puis, et puis
seuls les châteaux de sable
sont assez éphémères
pour permettre aux peuples
de s'affranchir
de la féodalité
quand s'envolent
au crépuscule de la vie
les poussières
d'étoiles

jeudi 13 novembre 2008

Le bonheur

Bâtir des châteaux de sable
c'est conserver une âme d'enfant
c'est ne pas faire de la vie
seulement un val de larmes
c'est prendre le bonheur
là où-il est, sur la plage
le coton des nuages
le bleu des yeux
la somme de petits riens
qui font la félicité

mardi 11 novembre 2008

Antigone

Antigone
Qui va à sa perte
Pour les dieux oser affronter
Tes ailes de cire fondront
Sitôt le ciel approché
Ton cœur d'artichaut s'éparpille
En mille cœurs, en mille morceaux
Et au loin terrible brille
Dans le noir sombre, l'échafaud
Qu'aura raison des lumières
et les langues tranchera
Pour qu'éteignent les lumières
Alors, l'obscurantisme régnera
Passe ton chemin oh! belle
nos routes ne se croisent point
La noirceur de mon âme est telle
Fuis ma raison pour ton bien

N'aie pas peur

N'aie pas peur
je suis là

Suspendu quelque part
entre ciel et terre

Accroché à tes lèvres
envoûté par l'amour

Et ton cœur
le creuset
et ton cœur
est le four

Où fondent tes idées
pour naître mes pensées