vendredi 9 octobre 2009

Dimanches

Il est de ces nuits, quand dimanche s’éteint
Et que je cherche parmi les étoiles déchues
Le pâle reflet d’un miroir d’airain
La douceur de tes seins, de tes cuisses nues

Dans le creux de mes mains
Je recueille mille lettres
Que attachées par couleurs sembleront être mots
Dans la voie de mes rêves, dans le cœur des poètes

Car ils rêvent d’amour, de beauté, de tendresse
Dans un monde cruel, préférant la douleur
Choisissant la rancune comme unique maitresse

Peu m’importe, ma mie, si je suis désuet
Si mes mots sont risibles et personne ne m’aime
Dessinant une lettre, songe vous déflorer

lundi 15 juin 2009

Pourquoi la mer ?

Pourquoi la mer ?
De tant fouiller la vase
Malodorante,
Cherchant les bois flottés,
Issus de ton naufrage,
Mes doigts se sont blessés.
Oui,
Parce que en coulant
Ensemble,
Ton aura a naufragé
Comme mon espérance
De vaincre l’Atlantique.
Ecoutant le déchirant gémissement
Des coquillages,
J’entends la plainte
D’un amour qui n’a pas survécu
Aux vagues de désespoir,
Aux langues des commères,
A la distance,
A la peur de la nuit
Cependant,
Tant que mes doigts cherchent,
Tes sanglots,
Sont autant de battements
D’un cœur qui me fait encore croire,
Que je suis en vie.

mardi 28 avril 2009

Comment-t'aimer ?

Comment te dire, que ton absence me blesse,
que la douleur vive qu’en résulte,
est proportionnelle à l’amour par nous rêvé.
Comment te dire, que mes journées, sont tristes
et plus tristes sont encore mes nuits,
quand tu n’ès pas là.
Comment te dire que malgré les promesses d’oublier,
de suivre le chemin comme si rien n’était,
c’est l’ombre de ton souvenir, qu’éclaire mes pas jour après jour.
Comment te dire que c’est parce que, nous nous sommes quittés,
que je m’aperçois oh combien je t’aime.
Comment te dire que je voudrais t’écrire
la plus belle lettre d’amour jamais écrite
e que je ne le faits pas parce que,
je crains que tu te moques de mes sentiments.
Comment te dire adieu quand je voudrais
seulement partager ta vie.
Comment te dire enfin,
qu’il est plus facile d’écrire
des mots d’amour, que d’aimer ?

lundi 30 mars 2009

Marchand de rêves

Je n’avais que mes rêves à t’offrir en promesse
Et le blanc de mes yeux pour prouver ma vaillance
Je n’avais plus d’argent, plus de cheveux, avec la vieillesse
Chauve et indigent, mais plein de tendresse
Le cœur plein d’espérance, je venais jusqu’à vous
Plus nu qu’un ver luisant, j’offrais mon âme en prime
Ma main pour vous conduire et en guise de fleurs
Je n’avais que mon sourire, franc aimable sublime.
Allant par les chemins, je quémandais l’amour
Offrant mon épaule et un meilleur futur.

lundi 23 mars 2009

Homme

Attaché au mât d'un navire
Yeux bandés pour ne pas entendre le chant
Au bras d'une sirène ne pas perdre
Ni foi, ni temps et encore moins brio
Attaché au mât d'un navire
Tel le Grec de la grecque mythologie
Le navire de la vie, oublié
Sans amour jusqu'à l'été froid
Est attaché au mât d'un navire
Les tympans percés par la douce mélodie
En aveuglant aveugles yeux, moissonnant de verts blés
En suçant jusqu'à sang, en entendant seulement gémissements
Moissonnant espoirs, des aveugles quotidien
En ouvrant les abris
Au vent, à la tempête
Et à l'avenir incertain
Prêchant en n'étant pas n'étant pas prêtre
Quand déjà utilisé
Effondré, vieux, inerte
Au ciel demande clémence
Au Père, demande pardon
Seulement alors trouve le diable
Pour se souvenir de son nom.

samedi 21 mars 2009

Avoir sans être...

Avoir pour horizon
l'espoir
Avoir pour espoir
la lumière
Avoir pour lumière
tes yeux
Avoir pour tes yeux
douce tendresse
avoir pour douce tendresse
l'infini
Avoir pour l'infini
l'amour
Avoir pour amour
un songe
Avoir pour songe
la réalité
Avoir pour réalité
tes bras
Avoir pour tes bras
mes mains
Avoir pour mes mains
ta poitrine
Avoir pour ta poitrine
mon cœur
avoir pour mon cœur
ton âme
__________________
01/04/05
Carlos Tronco

vendredi 20 mars 2009

Mon amour, mon amour

Comme un cri de désespoir
Une complainte, une prière
Une demande du soir
Du crépuscule
De l'amour
De la vie

Mon amour, mon amour
Toi et moi
Drôle d'amie
Des mots sots
Pour les non initiés
Des mots sacrés
Pour ceux qui croient
A la liberté
De l'amour
De la vie

Chaque soir
Très loin du compte
Se disent bonsoir
Mon amour, mon amour
Drôle de vie

jeudi 19 mars 2009

Calvados

Carlos Tronco, « O que é a Vida, Afinal ? »



Traduction de la part de Isabelle et Philippe que je remercie.








Assis ici absent de ma mémoire



Perdu en toi, rêvant à quelque victoire



Sur moi, espérant avoir quelque avenir



Découvrant dans l’obscurité des jours, quelque chose comme un trou



Un chemin entre les pierres, une voie entre les rochers



Quelque chose de sensible, de doux, qui fasse oublier les peurs



Les peurs de nous-mêmes, le manque de confiance



Dire vouloir partager avec toi un souvenir



Chemins de bord de mer de tristesse de solitude



Quelque part en Normandie, une part de mon cœur




De la part de Carlos Tronco, poète portugais vivant actuellement en France.




De la part aussi du Collectif Bienvenue en Normandie pour toutes les amoureuses et les amoureux en Normandie ...



Pour les amoureux de la Normandie et aussi pour nous tous Normands qui avons à nous vaincre nous-mêmes pour être ici enfin libres.

mercredi 18 mars 2009

Bonheur fait de petits riens.

Pour voler, il faut des ailes
Pour des ailes il faut rêver
En volant je veux chanter
La chanson des ailes frêles

De la maison a l'école
Avec mes ailes de fée
Jolie comme une poupée
Flamme de lampe à pétrole

Qu'illumine le chemin
Quand un va e l'autre vient
ça crée des embouteillages
ça fait bouger les feuillages

Et nous laisse rire du rien
être heureux sans pas beaucoup
C'est le bonheur et c'est tout
L'oiseau vole même très bien

Mots volés a Maïté Fernandes-Tronco
Chr-Caen
28/08/04

mardi 17 mars 2009

Bienheureux les pauvres d’esprit…

Il est des temps où le temps s’arrête
Où il s’arrête et pour reculer…
Il est des jours où, il n’est point fête
Et tous les hommes semblent oublier.

Histoire, comment justifies-tu ton existence ?
Si le temps-las-il n’avance plus !
Si des dictateurs, oublions la danse
Et les commandements, du pauvre Jésus.

Sautillant sans cesse, tente d’attraper
Une lune ronde, posséder le ciel
Nous volant la lune, empêche le rêver.

Ne plus nous aimer, inventons la crise
Les pauvres au bûcher, aux riches le miel
Temps d’inquisition. Et vive l’Eglise…


Il est des crimes contre l'humanité que l'on ne dénonce pas.
La condanation de l'usage du préservatif par l'Eglise en est un!!!

Carlos Tronco
Vêndome
17/03/09

dimanche 15 mars 2009

La lumière des simples

je ne savais comment dire, c'est pourquoi me taisant
deposais sur ta nuque, tendrement, un baiser
ne pretandant même pas, être un jour votre amant
je revais seulent, de pouvoir vous aimer

est-il possible, cependant, aimer en silence
comme on aime lune ou bien les étoiles
à la voie lactée dire toute la souffrance
d' aimer et beaucoup; de simples lucioles

ces choses fragilles e virevoltantes
si j'osais; que je suis timide! Aimerais t'offrir
ces douces lumières, dans la nuit dançantes

te dire à l'oreille, vois-tu ma mie
je t'ai apporté c'est une comète
que j'ai capturée pour toi ma chérie

samedi 14 mars 2009

La mendiante

Je n'avais à t'offrir, mendiante de rêves
Guère plus que mes songes, doublés de mon sourire
Et pour éclairer le noir de tes denses ténèbres
Je t'ai offert mes yeux, mon regard, mon soupir

J'ai dessiné pour toi, une fleur, un oiseau
Puis je les ai coloriés, en leur donnant la vie
Et c'est ainsi vêtus, dans le ciel le plus beau
Qu’ils portèrent l'espérance jusqu'a à toi mon amie

Carlos Tronco
Mondeville
le 1/02/09

vendredi 13 mars 2009

Les mains, mes mains

Mes mains captivaient ton regard
Je ne sais si, séduite par les signes du temps
si par éphéméritée de l’instant
je sais seulement que tu hésitais

Peut être voyais-tu là, la main tendue
La main qui blesse. La main qui châtie…
Celle qui caresse, rassure, empêche.
Je ne savais point et pour ne pas gâcher ton espoir
à partir de maintenant,

Je porterai des gants noirs.

Carlos Tronco
Mondeville
13/03/09

jeudi 12 mars 2009

Renouveau

Il était presque las, elle avait désisté
Leurs chemins se croisèrent et guidèrent leurs pas
Ce ne fut pas Byzance, encore moins paradis
Ils allèrent joyeux, sans de tristes pensées
Le ciel découvert et n'ayant ce tracas
Découvrirent le monde, par le haut et le bas
-Allons voire la nature !...et son vert tapis
Il joua les gros chats et elle fut sa souris
Sous un chêne échangèrent leur premier baiser
Et retrouvèrent le goût, de à nouveau aimer.

Carlos Tronco
Mondeville
29/01/09

mardi 10 mars 2009

Je ne me reconnais

Qu’il est étrange de lire, des vers que j’ai écrits
Autrefois quand bien seul, je prétendais aimer
Les mots me paraissent tout droit sortis
De la mémoire d’un fou ou de son oreiller

Le simplet porte sur la tête, bien étrange coiffure
Du ridicule de son air, vient sa réputation
Et j’ai peur que pour les générations futures
A mes vers le peuple, vienne à dire non

Las, quelle importance, le peuple peut t’il penser ?
Distinguer la lumière des astres, des lucioles
Et à mon âme paix enfin accorder ?

J’écrirai cependant, un dieu m’écoutera
Et si parfois je dis, bien trop de sottises
Prendrai bien soin, de le dire tout bas

Carlos Tronco
Mondeville
07/12/08

lundi 9 mars 2009

Entre songes et devoir

Travailler parce qu' au lieu d'ailles, nous avons seulement des mains
Travailler jusqu'au soir et encore tous les lendemains
Travailler et avec le temps qui s'écoule, oublier
Que si on avait des ailles, on pourrait aussi voler
Voler, mais pourquoi diriez-vous, en lisant
Ces pauvres mots d'un fou, d'un compagnon passant
Voler pour vous ma belle, pouvoir embrasser
Et faire de tendres songes, le plus doux des baisers

dimanche 8 mars 2009

Jeune fille

Je te propose quelques cerises
pour sucrer ta lèvre et teindre ton esprit
et si le rouge pourpre de tes bises
n'est pas destiné à mes lèvres, amie
les cerises qui vont par deux
par la queue prises
pourront décorer tes ouies
et rendre plus profond encore
le doux regard de tes yeux

carlos tronco
17/07/08

mercredi 4 mars 2009

Les flammes soudent...les âmes

le feu brûlait de mille flammes et tes jolies lèvres aussi

le baiser fut intense et alors je t'aimais

près de lui reposa ton corps demi-nu

et louvoyant, tendrement, tes fesses jolies

le moment était beau et la pose m'a plu

les verres se rapprochèrent, et les pensées aussi

je lisais dans tes yeux vient près de moi chéri

et pendant ce temps là je baisais ton beau pied

la nuit s'avança, la bûche consommée

du bois ne restaient que les ardents charbons

pendant que pénétrée tu disais que c'est bon

et ce fût ainsi notre première nuit

bien plus belle que tout ce que je pourrais rêver

au matin me levais la mine réjouie...

mardi 3 mars 2009

Que puis-je?

Que puis-je dire de moi que tu ne puisses imaginer?
Je suis la matière que synthétise tes rêves
Songeant être le mystère qui te permettra d'aimer.

lundi 2 mars 2009

Le compagnon passant

La nuit avait depuis fort longtemps oublié l'aurore
et les astres perdus dans le ciel peinaient à briller
seule toi perle nacrée encore demeure
au firmament pour montrer la route à la voie lactée

seule toi fille de la mer et la montagne
t'accroches à ton destin, détiens le charme
et du haut de ton interminable mat de cocagne
défies le temps, défies Dieu e même diable

tu es le drapeau , la flamme du phare mythique
la sirène, la perdition de tout marin
la déesse Venus du monde antique

et moi pas plus qu'un passant
que viens jeter mes vers a tes pieds
et de mes lèvres tendrement baiser ta main

carlos tronco
30/06/08

dimanche 1 mars 2009

Aller au sud

Que pourrais-je partager d'autre que quelques lettres?
L’âge avance e le désespoir s'installe par traîtrise
mourir oublié et seul, terrible hantise
ou alors au lit tel une plante verte

J'irais avec vous, prendre le train
prenant de la vitesse, échapper
au temps qui file, m'évader
j'irai allègre avec entrain

Et puis regarder par la fenêtre
voir une fois encore défiler
cella est la vie, peut-être

Enfin m'endormir en rêvant
posée sur votre cœur, sur votre sein
lui-même endormi en me lisant

samedi 28 février 2009

Un soir sans lune

La nuit avait depuis fort longtemps oublié l'aurore
Et les astres perdus dans le ciel peinaient à briller
Seule toi perle nacrée encore demeure
Au firmament pour montrer la route à la voie lactée

Seule toi fille de la mer et la montagne
T’accroches à ton destin, détiens le charme
Et du haut de ton interminable mat de cocagne
Défies le temps, défies Dieu e même diable

Tu es le drapeau, la flamme du phare mythique
La sirène, la perdition de tout marin
La déesse Venus du monde antique

Et moi pas plus qu'un passant
Que viens jeter mes vers a tes pieds
Et de mes lèvres tendrement baiser ta main

carlos tronco
30/06/08

vendredi 27 février 2009

La fessée

Plié en quatre, dans ta table de nuit
Au fond d'un tiroir, où fait nuit, fait sombre
Une lettre, quelques mots, privilège dont tu jouis
Et voudrai tes cuisses, avoir pour ombre

Vous n'avez pas compris, comme les mots sont vains
S’ils ne sont partagés, encore moins aimés
Je voudrais que mes lettres, remplacent mes mains
Et qu'elles épousent vos formes, désirs par vous rêvés

Je sais, il est plus facile, d'ignorer
Et ne voir en mes mots, qu'expression de sottise
Au lieu de vous permettre simplement de rêver

Sentir en chaque mot l'expression de la brise
Le souffle du baiser, le vent de la tendresse
Ou la main, pardi, qui flatte la fesse.

jeudi 26 février 2009

Des vers pour gagner le Paradis



Dommage que vous ayez, tourné la page
vous ma belle source d'inspiration
j'avoue, et c'est avec douleur et rage
qu'en bas du texte, je n'inscrits plus votre nom

Je songeais dire, que vos doux yeux me plaisaient
e que vos lèvres toujours me donnaient de l’espoir
j'eusse voulu, est-ce que les dieux m'écoutaient ?
partager les joies, mais aussi le boudoir

D'une main dédaigneuse alors, vous m'écartâtes
d'un regard fulminant fut-je, fusillé
sur ma poitrine, des manches écarlates

En vain, me voici et toujours vivant
et si mes vers, ne sont point de votre goût
j'écrits pour les cieux: paradis gagnant!

mercredi 25 février 2009

Perdition d'un soir

Vous ne pouvez imaginer a quel point
les vers sont des mots de désespoir
auxquels, le pleurer se joint
quand je vous souhaite le bonsoir

je sais le ridicule ne tue
mais la solitude, elle, condamne
voila la vérité toute nue
voila toute la noirceur de l'âme

sans doute pourrais-je vous séduire
si ma tristesse fut chanson
paillarde qui vous fasse rire

grise elle est par ma démence
combien fort puisse-je sentir
en l'amour quelque espérance.

mardi 24 février 2009

Si tu le desires viens

J'aimerais tant
qu'à ton âme joignes ton corps
ainsi quand mon âme dort
pourrais dormir
en t'aimant
Embrasse-moi
si tes lèvres le désirent
si ton corps sent l'envie
et si tes seins veulent être miens
C'est dans l'amour
que le noir passé s'oublie
et s'oserais, ici même tendre amie
te supplier
si tu me désires
viens...

lundi 23 février 2009

Combiem de lieues?

En un soir, combien de lieues peuvent courir les pensées
doucement, haletant ou à pas mesurés
e si le cœur battant mesure, donne mélodie
il est bon de savoir, qu'a vous pense quelque amie

carlos Tronco
Mondeville
le 24/05/08

dimanche 22 février 2009

Musique maestro!

En un soir, combien de lieues peuvent courir les pensées
doucement, haletant ou à pas mesurés
e si le cœur battant mesure, donne mélodie
il est bon de savoir, qu'a vous pense quelque amie

Carlos Tronco
Mondeville
le 24/05/08

samedi 21 février 2009

Sonnet pour Ana

Chère Ana, bonsoir, il est tard et me tarde de partir
M’enfermer, dans les songes et m'enchaîner à la nuit
Rêver que vos douces lèvres, embrasent tout mon corps
Et demain vos doux yeux, me regarderont encore

Soyez, ma mie, indulgente, tout poète est un peu fou
N’ayez peur, si je rêve, de la lune et de vous
Vous répondre, me permet, de rédiger sans peine
E oser déclamer, quelque vers qui rassérènent

J'aimerais, il est vrai, de vos lèvres approcher
Même si, je sais bien, ne cueillir, de baiser
Je voudrais cependant, provoquer, le sourire

Ainsi donner, puis-je encore, à vos lèvres, la gaieté
Ou bien, toujours mieux, succomber a vos charmes
Et ôter à jamais, de vos joues, tant de larmes.

Carlos Tronco

jeudi 19 février 2009

Mots d'amour

Ne répondez presque rien, simplement fermez les yeux
imaginez un instant, vos lèvres, cherchant baiser
triez dans le sac de lettres, voyelles pour commencer
et puis quelques consonnes; remettez-vous aux bleus cieux
brodez sur une feuille, avec, des mots légers
et s'il est nécessaire, parfumez. Hum! Fleur d'oranger
vous aurez écrit ma belle, sans vouloir mots d'amour
votre premier poème, pour les générations futures

Carlos Tronco
Mondeville 08

Comment le dire ?

Dieu m'est témoin, écrire ne s'apprend pas
pas plus que faire l'amour, des manuels je suis las
les poèmes ma chérie ne sont rien d'autre que lettres
unes teintes de pleurs, tristes, d'autres gaies, comme à là fête
faire l'amour, parfois n'est, rien d'autre que sourire
cependant comment faire, pour en simples mots décrire
une main qui caresse, des doigts qui s'enlacent
comme lettres qui s'accordent, pour ensemble faire des mots
que les amants se susurrent, que poèmes rendent beaux
et quand les yeux se dévorent, quand les poitrines s'embrassent
le décrire, mais pour quoi faire? L’amour n'est rien que paroles?
Écrire ma chère amie, est le don des âmes seules

Carlos Tronco
18/05/07

mercredi 18 février 2009

Humides rêves

Entre mes deux joues, il y a mes lèvres
que de vos pluies, se sentent assoiffés
et ça j'en suis sur, on dirait d'orfèvres
rouges de rubis, vos tendres baisers

mardi 17 février 2009

Sonnet à un jour qui se perd

Sans amour la vie n'est rien d'autre qu'une suite
d'instants qui nous rapprochent de la mort
parfois le souhait qu'elle vienne vite :
-Adieu oh vie! C'est sans remords...

Parfois, au contraire quelque espérance
vient pimenter ce semblant de vie
et comme par un retour en enfance
le sourire enjolive mes lèvres, amie

Je sais, il y a bien plus tendre qu'un bonsoir
j'aimerais même pouvoir vous dire: viens
vous voir bien simplement a mes cotés s'assoire

et allègre chanter a tue tête amour
puis-je cependant caresser quelque espoir
de voir cuire mon pain en votre four?

dimanche 15 février 2009

La tendresse II

La tendresse, très chère est ce qui nous sauve
nous épargne l'oubli et parfois nous fait sentir
a quel point sommes riches ; dans les lèvres d'un ami.

BONSOIR

À demain
Si dieu le veut bien

Mille baisers
Repose-toi
E réveille toi radieuse
Comme l'étoile du premier matin

samedi 14 février 2009

La tendresse

La tendresse c'est magique, elle est au bout des doigts
encore faut-il les approcher, peut-être en suivant vos pas
car les rêves partagés, sont bien plus tendres que contés

vendredi 13 février 2009

Trouver c'est bien, accepter c'est mieux

Si quelqu'un m'eusse dit, quelque mot qui m'enflamme
qui me sorte de l'oubli, qui me donne quelque espoir
alors je n'aurai plus, a chercher aucune femme
car ses baisers, ses lèvres, me serviraient d'encensoir

jeudi 12 février 2009

Songe

Les rêves chère amie, ne sont palpables
ni par les mains, ni par les lèvres, ni par les mots
je ne puis, vous les montrer, c'est regrettable,
si votre cœur ne peut sentir, ce que n'est clos

Carlos Tronco
Mondeville
12/05/08

mardi 10 février 2009

Que faut-il savoir...

Que faut-il savoir,
Avant de pouvoir
Pouvoir t’aimer ?
La couleur de tes yeux,
Le parfum de tes cieux ?
Ou encore le goût
Le goût de tes lèvres,
Le toucher des baisers ?
Savoir si,
Tes seins sont ronds,
Tes soupirs profonds ?
Tes orgasmes joyeux,
Tes amours féconds ?
Savoir toujours
Lire dans ton sourire
Ou mieux encore
Essuyer tes larmes
Savoir parfois
Où trouver tes charmes
Et parfois aussi,
Savoir applaudir
Etre à tes cotes,
La nuit et le jour
Ton soleil, ton ombre
Oui c’est ça l’amour

lundi 9 février 2009

La mer aussi, elle pleure

La mer aussi, elle pleure
Des baisers salés ont le gout du lointain
des ondes, des vagues, de qui vous veut du bien
de la profonde mer, des plus doux rivages
des plages de sable et des coquillages
les baisers salés, ils ont tous les charmes
mais ils ont aussi, le goût de nos larmes

dimanche 8 février 2009

Poème pour Lara

Je voudrais
Savoir imiter le grondement du tonnerre
Pour faire plier
Les cieux
Je voudrais
Savoir imiter la voix douce du printemps
Pour t'apporter quelque espoir
Je voudrais
Savoir me servir de mes mains
Pour effacer
Les rêves méchants, les cauchemars, le désespoir
La peur
Lara, il est probable que nous ne nous connaîtrons
Jamais
à cause d'un socialement correct
Cependant
Je voudrais
Que tu puisses puiser
Dans le regard de tes enfants
De ta mère
De ton frère et sœurs
La force
Pour aller au combat
Je sais que dans ton cas
Toute
La tendresse
Est insuffisante
Et même si je ne sais pas donner
Du sens aux mots
Sache que ceux qui t'aiment
Sont avec toi

Tendrement

Carlos Tronco
Mondeville
23/05/05

samedi 7 février 2009

Soleils

S'il n'y avait pas eu le soleil ce jour là
j'aurais su la couleur de vos yeux
m'évader, s'ils sont noirs, comme nuit
me noyer, si comme la mer, clairs et bleus

vendredi 6 février 2009

L’épouvantail

Voulant être doux et cherchant quelque amour
Parfois égaré, perdu dans mes désirs
Je me suis laissé fondre, tel l'acier dans le four
Provoquant peur, dégoût et pas mal de soupirs.

jeudi 5 février 2009

Un dernier cri

Il n'était point écrit mon dernier mot
Et déjà les rapaces lorgnaient mes chaires
Les uns rêvant d'arracher mes yeux
Les autres de, avec mes femmes se complaire

Je n'étais point mort et encore bougeais
Sur mes lèvres sèches s'échappait un sifflet
Mais, à mes basques déjà les vers pendaient
Les crocs s'acéraient pour cru me croquer

S'était sans compter sur mon âme noble
Bien qu'à demi-mort et le cœur blessé
Au fond de moi ai-je alors puisé

Le dernier des cris e sans dégainer
Au fourreau laissais mon épée cassée
Et si je survis, ce fût pour aimer.

mercredi 4 février 2009

Comment fait-on un poème ?

D’abord on dessine une lettre
Couleur d’espoir, couleur verte
Que l’on range de coté
La seconde lettre est
Toute aussi belle mais bleue
Pour dans le ciel voler
Quand les lettres sont beaucoup
Vient une idée tout à coup
E se découvrent des mots
Tout seuls savent rien dire
Mais bons, ils font même rire
Ensemble forment des phrases
Dire ce que notre âme rêve
Sans doute la bonne base
Du bonheur ; c’est poésie
D’une simple lettre faire
Naître toute la lumière
Qui rend heureuse la vie.

Carlos Tronco « Carpinteiro »
Le 29/01/08
Pour Maïté et Sabine

mardi 3 février 2009

Une fleur

Une fleur humant bon le printemps
Se laisse éclore lascive et désirée
Et mes lèvres affamées depuis longtemps
Porteront mes désirs jusqu’à ta rosée

Ton Mont de Vénus oh Sainte! Vice
Sera l’autel où je devrais monter
Pour accomplir vaillant le sacrifice
Et toute la nuit encore heureux t’aimer

De Vénus chemise porterais
T’aimant, voudrais aussi te protéger
Audace, porte-moi jusqu’ à tes lèvres, frais
Et tien, je m’abandonnerais a ton sucer.

Lisbonne
15/02/07
Carlos Tronco

lundi 2 février 2009

Dobri den

Praha
la vieille ville de Bohême

sous le vieux pont Charles
coule un jour impétueuse
l'autre jour paisible
la vltava
et sur le pont
se frottant tendrement
au statues des Saints Patrons
viennent les jeunes femmes
en mal d'amour, en espoir d'enfant
quittons Staré Mesto
avec à une main quelques calices taillés
dans le cristal
e à l'autre
la nostalgie du château de Hradcany
et de la vue du haut des tours de St Guy
allons à Mala Strana
puis a Nové Mesto
souvenons-nous de la défénestration
e de tes Juifs de 40
dont le nom figure
pour l'éternité
dans les murs de la vieille synagogue
e du jeune homme immolé par le feu
en 68
place Venceslas
Praha
as-tu gardé
le charme
du temps jadis?

Carlos Tronco
Liberec
26/02/96

dimanche 1 février 2009

Balades de fin de semaine

Avec le métro
Je suis allé à l'île
L'île de la cité
Je fus émerveillé
En face Notre Dame
Je fis brûler un cierge
En honneur de la vierge
Que Dieu me pardonne
D'aller à la Sorbonne
Battre les vieux pavés
Comme les glorieux aînés
De mai soixante huit
Maintenant messe dite
Revoir St. Michel
Les soirées, le bordel
Ou bien St. Germain
Des prés e un peu plus loin
Passer sur le pont Neuf
Fragile comme un oeuf
J'ai vu la pyramide
Du Louvre, mais rapide
Montait dans un taxi
Pour m'en aller de Paris

Carlos Tronco
Mondeville
10/02/06

samedi 31 janvier 2009

Haute nuit

Quand le silence
Plus léger pèse
Plus lourd que la mort
Des étoiles
Je voudrais la brillance

Alors,
Perdu en mille rêves
Et en mille rêves retrouvé
J'atteins la plénitude de ceux
Pour qui le bonheur
Se trouve à portée de la main
Caché derrière les cieux
Et le cœur joyeux
Je m'endors

Carlos Tronco
Mondeville
09/12/05

jeudi 29 janvier 2009

Trou Noir

Ce n'est pas,
parce que,
un nuage sombre
de haine e envie
cache
quelques étoiles
du firmament,
que Celui,
que la lumière donne,
à la vérité,
cesse de briller

mercredi 28 janvier 2009

Parfum d'amour

"Les choses de l'amour", sont en rien palpables
Comptent tant seulement, des amants les humeurs
Mais ces regards timides, ces baisers delectables
Ont le gôut de paradis et le parfum des fleurs.

mardi 27 janvier 2009

A l’ombre d’un vieux chêne

Sous un vieux chêne,
ayant perdu ses feuilles,
prêt pour l'hiver
Un chêne ayant souvent écouté
des amoureux
la confession
Vu, la beauté
d'un baiser volé
tant il fût offert
Jusqu'à la perdition
des jeunes âmes
C'est dans cet échange salutaire
Que le vieux chêne
reverdit
Après mille drames
Mille saisons
Mille automnes
Autant de pluies
Aux amoureux
il dit seulement:
-Mille mercis!

Carlos Tronco
Mondeville
10/11/05

lundi 26 janvier 2009

...que la lumière soit!

Et Dieu dit: que la lumière soit!

Et l'enfer fût!

Les braises incandescentes
sur lesquelles grillaient tant d'âmes innocentes
commencèrent à éclairer l'humanité
et la douleur dura l'éternité
ni les vieux, ni enfants, et encore moins les amants
ne purent des lors, prétendre au paradis d'avant
Dieu, où tu ès, pourquoi te caches-tu?
ne vois pas, ici bas, de tes fils le courroux?
aimez-vous, disais-tu, aimez-vous, les uns les autres
ne serai-ce que mensonge, la parole de tes apôtres?
pourquoi, si existes, nous as-tu abandonné?
d'envahir, mon cœur, sont en train, tristes pensées

Carlos Tronco

dimanche 25 janvier 2009

Prends place, profite du printemps

Mon jardin est à présent tout fleuri
Et c'est peut être simplement le réveil de la vie
Pommiers, poiriers, pêchers
Vêtus de leurs plus beaux attraits
Et dans l'air où flotte un parfum doux d'orchidée
S'entend déjà la musique claire de l'été
Au son de laquelle comme au cabaret
Virevoltent mille axiomes et pensées

samedi 24 janvier 2009

L’espérance

Où est-tu?
Que fais-tu?
Qui crois-tu?

Quel Dieu guide tes pas?
Vers quels horizons?

Pourquoi ne chantes-tu pas
Une douce berceuse
Au tomber du soir
Pour que
Lune,
Et étoiles filantes
Enfin
S'arrêtent de tourner
Et daignent
Poser leur regard bienveillant
Sur ces pauvres hères
Fils de la poésie
Qu'en des terres fort éloignées
Attendent l'aurore
Maintenant
Que le printemps est lá

Carlos Tronco
Mondeville
20/03/05

Quand?

Quand se réveillera le crépuscule
Et les fontaines couleront
Sous un ballet de lumière
La rue s'animera

La musique s'élèvera de ma chaire
Et les nuits seront plus courtes

A cet instant
L'amour éclos
Rendra notre cœur
Insatiable

vendredi 23 janvier 2009

C’est quoi la vie finalement ?

Quand la neige tombe
On oublie la couleur
De blanc vêtu
L'arc en ciel des rêves
Laisse présager
Dans l'éveil sans ténèbres
Le charme discret
Ensorcelant des songes
Songes caressés
Dans lesquels ma mie
Tu ès le point d'orgue
Où culmine l'espoir
Un navire qui vogue
Simplement la vie

mercredi 21 janvier 2009

Le charme

A l'ombre de la forêt enchantée
vit la fée aux sortilèges
jouir de ses privilèges
est un rêve mais bientôt
la lumière filtrera
de la cime, la canopée
et la fée comme charmée
tout son amour donnera
à l'ombre de ma pensée
la tendresse pour aura

mardi 20 janvier 2009

Avoir pour horizon l'infini

Avoir pour horizon
l'espoir
Avoir pour espoir
la lumière
Avoir pour lumière
tes yeux
Avoir pour tes yeux
douce tendresse
avoir pour douce tendresse
l'infini
Avoir pour l'infini
l'amour
Avoir pour amour
un songe
Avoir pour songe
la réalité
Avoir pour réalité
tes bras
Avoir pour tes bras
mes mains
Avoir pour mes mains
ta poitrine
Avoir pour ta poitrine
mon cœur
avoir pour mon cœur
ton âme

lundi 19 janvier 2009

Quand

Jamais tu ne seras seule
Tant qu'au-delà du désespoir
Tu sauras entendre ma prière

Ce que tu vaux,
Est non pas,
Le prix auquel on t'estime
Mais le "poids" de tes rêves

Ceux qui te sont chers
connaissent le léger de tes songes
Et marcheront devant toi
Ecartant les branches des arbres maudits
Pour que nous puissions
Communier ensemble

Je suis là...

Carlos Tronco
Mondeville
2005

vendredi 16 janvier 2009

La douceur de la lumière

C'est au lever du jour
Que tout renaît
Même l'amour

Quand du soleil
Quelque lumière
Parvient à nous

Venant du ciel
Telle une manne
Nourricière

Ouvrez les bras
Faut se lever
Je suis à vous

Je suis l'aurore
Et mes cheveux
Doux et soyeux

Vous rendront fous
Avant que ne tombe
La noire nuit

Et de fatigue
Ne retourniez
A votre lit

Embrassez-moi
Que mon parfum
Vous embaume

Que ma lumière
Vous sentiez
Sur vos blessures

Comme un onguent
Bienfaisant
Comme un doux baume

Mondeville
Le 25/03/05

jeudi 15 janvier 2009

Un nid douillet

Sous un vieux chêne sacré
Un oiseau c'est endormi
Ayant tombé de son nid
Et perdu, dans ses idées

De voler il a songé
Dans la douceur printanière
Et en guise de prière
Demande pouvoir voler

Des ailes sentit pousser
De plumes multicolores
Ravi se mit à chanter

Un rossignol tout petit
Rêvant à son doux amour
Venait de quitter le lit

Carlos.Tronco
Mondeville
23/03/05

dimanche 11 janvier 2009

La neige fond mais, l’hiver perdure

J'ouvre la fenêtre
et je vois transparaître
dans l'air glacial
de l'hiver nordique
l'essence du rêve
paradis tropical
Je hume dans chaque
molécule
dans chaque atome
ta femelle fragrance
qui envahit tout mon être
et mon esprit
se trouve apaisé
prêt
à affronter
distance et temps
encore une fois

Carlos Tronco
Mondeville
06/03/05

samedi 10 janvier 2009

Silence et attente

Toi ma solitude
Ma compagne
Mon amour fidèle
Qui jamais ne trahi
Toi qui comme un vent glacé d'Espagne
Pénètres jusqu'aux os
Et puis souris
Toi seule sais qui j'aime
Et sais aussi combien est grande
La distance
Que me déchire les entrailles
Perle rare ayant un goût de paradis
Toi omniprésente solitude
Toi qui ne mas jamais quittée
Va, trouve et ramène moi, tout de suite
Celle, a qui appartiennent mes pensées.

Carlos Tronco
Mondeville
5/03/05

vendredi 9 janvier 2009

Où est passée ma servitude ?

A l'ombre d'un vieux chêne
Dont les feuilles tombèrent sans remords
Et les bras nus, implorant le triste sort
Affronte la rigueur du froid hiver
Rêve
Mais de quoi
La solitude, pour fidèle compagne
Dit
Tiens bon
Question d'habitude
L'hiver, seul, mais
Libre comme l'air des cieux
A l'ombre de mon vieux chêne
Echappé à la servitude

Carlos Tronco
Mondeville
04/03/05

jeudi 8 janvier 2009

Nul est et nul restera

Un système mécanique isolé
Est en équilibre sous l'action de « n » efforts
Dans l'espace
Si et seulement si
La résultante des torseurs
Des contraintes extérieures qui lui sont appliquées
Est nulle
Et j'en fais ma religion
Mélange d'immobilité
Et méditation
Me voilà donc
Adepte
Du principe fondamental de la statique
Toutefois
Pour faciliter la compréhension
De mon énoncé
Je considérerais que les liaisons
Entre les solides
Sont parfaites
Négligeant ainsi tout frottement

Carlos Tronco
Mondeville
15/03/05

samedi 3 janvier 2009

Le lever du soleil annonce la rosée

La tempête annoncée
arriva
et est là
dans mon être
et mon âme
profondément ancrée
le terrible orage
tout le ciel a troublé
perdu dans ton corps
davantage en pensées
et implorant au ciel
une nouvelle arrivée