lundi 23 mars 2009

Homme

Attaché au mât d'un navire
Yeux bandés pour ne pas entendre le chant
Au bras d'une sirène ne pas perdre
Ni foi, ni temps et encore moins brio
Attaché au mât d'un navire
Tel le Grec de la grecque mythologie
Le navire de la vie, oublié
Sans amour jusqu'à l'été froid
Est attaché au mât d'un navire
Les tympans percés par la douce mélodie
En aveuglant aveugles yeux, moissonnant de verts blés
En suçant jusqu'à sang, en entendant seulement gémissements
Moissonnant espoirs, des aveugles quotidien
En ouvrant les abris
Au vent, à la tempête
Et à l'avenir incertain
Prêchant en n'étant pas n'étant pas prêtre
Quand déjà utilisé
Effondré, vieux, inerte
Au ciel demande clémence
Au Père, demande pardon
Seulement alors trouve le diable
Pour se souvenir de son nom.

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