mardi 10 mars 2009

Je ne me reconnais

Qu’il est étrange de lire, des vers que j’ai écrits
Autrefois quand bien seul, je prétendais aimer
Les mots me paraissent tout droit sortis
De la mémoire d’un fou ou de son oreiller

Le simplet porte sur la tête, bien étrange coiffure
Du ridicule de son air, vient sa réputation
Et j’ai peur que pour les générations futures
A mes vers le peuple, vienne à dire non

Las, quelle importance, le peuple peut t’il penser ?
Distinguer la lumière des astres, des lucioles
Et à mon âme paix enfin accorder ?

J’écrirai cependant, un dieu m’écoutera
Et si parfois je dis, bien trop de sottises
Prendrai bien soin, de le dire tout bas

Carlos Tronco
Mondeville
07/12/08

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